Quand on s'interroge sur les étapes du développement de l'enfant il y a toujours des théories derrière ! Les théories sont là pour être démolies.
Pour la psychologie de l'enfant, l'homme est en développement de la naissance à la mort.
Le fondateur de la psychologie génétique est Oléron. Le mot génétique était trompeur donc on parle maintenant de psychologie du développement. Chaque développementaliste s'attache à une période de la vie du foetus au vieillard. On a replacé l'enfant dans son devenir. On parle d'une personne en développement et non plus développée.
L'enfant est un tout mais le découpage est obligatoire pour comprendre. Souvent on utilise le découpage par âge. Toutes les étapes et les domaines sont liés (moteur, affectif, cognitif,...).
Les grandes théories remontent au début du XXème siècle. Au départ on a des monographies, des observations sur le propre enfant des théoriciens. Aux États Unis on a des observations plus générales avec des grandes études statistiques sans visée explicative mais seulement descriptive. Toutes les théories du développement sont soutendues par une idéologie qui débouche sur des théories explicatives.
Inné |
Acquis |
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Nativisme |
interactionnisme |
|
Maturationnisme |
constructivisme |
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Point de vue orthogénétique |
structuralisme |
Pont de vue épigénétique |
Facteur endogène d’organisation |
Ontogenèse |
épigenèse |
éthologie |
Béhaviorisme |
|
Phylogenèse |
- Les nativistes pensent que le bébé est équipé à la naissance d'un certain nombre de programmes qui lui permettent de se développer. Pour eux il y a préprogrammation des compétences humaines. Mais on n’exclut pas l’extérieur.. !!! J
- Les maturationnistes mettent l'accent sur un programme de développement. Les étapes sont programmées génétiquement que ce soit moteur ou cognitif
- Le point de vue orthogénétique met l’accent sue une programmation interne.
- Les facteurs endogènes d'organisation. On essaie de comprendre les étapes mais l'organisation des étapes est construite de l'intérieur par l'enfant. C'est la confrontation avec l'extérieur qui permet cette construction avec une intériorisation. (Jean Piaget.).C’est l’intériorisation d’une étape qui fait passer à la suivante.
- L’ethologie. Les caractéristiques sont imprimées dans l'enfant dans un groupe social. Certains comportements sociaux sont innés. « On est un être social car s’est inscrit dans nos gènes » ;
- La phylogenèse. On s'inscrit dans une étude phylogénétique de la vie. L'être humain s'inscrit dans la vie par la confrontation avec les autres espèces vivantes. Inspiration de Darwin
- Point de vue épigénétique. L'interprétation du développement se fait par l'extérieur. L'enfant n'a pas sa propre reconstruction cela se fait de l'extérieur. C'est l'environnement qui permet à l'enfant de se construire.
- Facteurs exogènes d’organisation.
- Béhaviorisme. Tous les facteurs extérieurs peuvent être intégrés. Théorie pavlovienne du conditionnement.
La tendance actuelle est d'être entre les deux courants, inné et acquis.
Comment se situe l'héritage génétique ?
Remarque :
Dans le cas de vrais jumeaux l'environnement placentaire n'est pas le même. Les jumeaux n'ont pas les mêmes stimulations. Ce sont toujours des êtres différents.
On parle d'interactionnisme. On parle de transactionnisme. On parle de constructivisme : La construction se fait grâce aux rencontres de la vie. Le structuralisme est de cette même tendance mais une étape nouvelle n’est débutée que lorsque la précédente est assimilée. L'ontogenèse considère l'être humain dans l'évolution de sa pensée à travers l'histoire de l'humanité ou à travers l'homme.
QUELQUES NOMS DE THEORICIENS
DEPUIS LA FIN DU 19EME SIECLE
:
1) Les non-environnementalistes
Baldwin
Gesell (maturationniste) 1880-1961
Buhler
Freud (psychanalyse) 1856-1939
Piaget (constructiviste)
Harlow
Bowlby (attachement) 1907-1990
2) Les environnementalistes
Wygotski
Wallon (psychosociale)
Skinner 1904-1990
Gesell 1880-1961 (maturationniste)
Il a fait des échelles de développent lié au programme génétique. Il a fait des observations quantitatives et statistiques. Il a expliqué ses étapes par un programme génétique fort.
Remarque : la description est valable, il faut remettre en cause les explications.
Watson et Skinner (
Béhavioriste)
Pour eux, tout être vivant peut être conditionné. On peut déclencher en donnant les stimulations appropriées. L’apprentissage n’est que conditionnement. Ce sont les premiers à avoir étudié le bébé. La peur n'est qu'un réflexe conditionné. L'environnement, seul, est pourvoyeur d'expériences. L'apprentissage ne se fait que par les expériences venues de l'extérieur.
Pavlov a étudié le conditionnement classique : stimulus-réponse.
Dans le conditionnement opérant le sujet fabrique sa propre réponse. L'animal apprend des discriminations en trouvant sa récompense, l’animal se renforce dans cette réponse. On a utilisé cette méthode chez le bébé comme la notion de récompense chez l’élève. On en parlera dans les théories motivationnelles. Il y a eu des applications en pédagogie (P.P.O la pédagogie par objectif).
Harlow et Bowlby (attachement
et innéiste) :
ils sont à la suite de Lorenz. Le développement se fait grâce à un programme théorique lié à l'empreinte (notion de référant). On ne peut vivre que parce qu'à la naissance des stimulations se font et déclenchent les bonnes réponses. L'animal est programmé pour se focaliser dès la naissance sur les détails, des stimuli génétiques. La notion d'empreinte est accompagnée de la notion de période critique. Si la chose n'est pas faite au bon moment c'est trop tard. Il partage donc la notion de période critique et font le parallèle avec l’attachement du bébé à sa mère.
Bowlby a développé la théorie de l'attachement. Le bébé s'accroche à certains stimuli : le regard de la mère, la voix, l’odeur. Le bébé le comprend rapidement. On ne sait pas si c'est programmé mais l'enfant s'oriente rapidement vers sa mère. Le bébé a besoin d'une figure d'attachement dès la naissance. Il a une part active sur de l'inné.
Freud
(neurologue et psychiatre)
.
Rappel : les problèmes de ses patients remontaient à leur enfance.
L'enfant a des expériences mais c'est la façon d'intérioriser (facteur endogène d’organisation) et de reconstruire qui change tout. Cette reconstruction de l'enfance peut avoir 3 points de vue :
1) dynamique :
conflit, rapports de force
2)
économique : comment est utilisée l'énergie psychique ?
3) topique : l'appareil
psychique a des propriétés
Première topique :
L'inconscient, le préconscient, le conscient.
Deuxième topique :
Le ça, le moi et le surmoi.
Il y a trois instances
1) Le ça : l'endroit des pulsions, désir refoulé. Il est régit par le désir. C’est le principe de plaisir.
2) Le Moi : différenciation du ça au contact de la réalité. C’est le principe de réalité. C’est le siège de la conscience qui peut avoir des pulsions inconscientes et cet état crée des conflits. L'inconscient a des mécanismes de défense. La notion de conflit demeure.
3) Le surmoi est la différenciation du Moi. Il vient en dernière instance. C'est le Moi idéalisé qui nous donne la conscience morale. C’est ce vers quoi on tend et la morale qui nous pousse.
L’évolution de ces instances au cours de la vie passe par :
Des pulsions : forces qui poussent l'organisme vers un but. L'énergie est à satisfaire. La sensation d'apaisement apparaît le but atteint. Des pulsions simultanées peuvent créer un conflit psychique.
Plusieurs conflits peuvent s'étayer les uns les autres et permettent la construction.
Les pulsions sexuelles sont importantes pour la conservation du Moi. Ensuite Freud a envisagé les pulsions de vie et de mort. La vie c'est le sexuel et la conservation du Moi et dans la mort on retrouve tout ce qui est autodestructeur. Les deux veulent toujours se neutraliser.
Pour la notion de libido Freud parle de coût et de bénéfice dérivés des pulsions sexuelles. C'est l'énergie dérivée des pulsions sexuelles qui entraîne régression, fixation et un mécanisme de défense qui est le refoulement.
Derrière tout ça l’équilibre amène une notion de plaisir.
Toutes ces énergies vont se faire par différentes étapes.
Les stades du développement chez Freud
2 grandes périodes du stade du développement libidinal :
-
période prégénitale de 0 à 6 ans (prégénitale)
- Période
de Latence de 6 à12 ans (sans pulsion sexuelle)
- période génitale à partir de 12
ans.
Succession des zones érogènes
: oral, anal, phallique.
Stade oral :
de la naissance au sevrage.
Phase préambivalente :
succion. Correspond au stade anobjectal
Phase sadique orale :
dentition. Fantasme d’incorporation et de destruction du corps maternel.
Stade anal : composante
érotique anale
Contrôle sphinctérien :
plaisir défécation-rétention
Fin de la première année :
composante sadique-anale. détruire l’objet
Stade phallique : masturbation
infantile
Vers 2-3 ans : curiosité sexuelle, théories sexuelles infantiles, primauté phallique, fécondation, conception sadique du coït naissance anale
Œdipe : identification, angoisse de castration, modification des pulsions sexuelles, unification, construction du surmoi.
Entre les deux phases il y a la période de latence de 6 à 12 ans.
Déclin de l’oedipe
A la puberté on observe une réactivation du conflit oedipien. Choix objectal.
Il avait un ancrage biologique et logique.
Il voulait comprendre la formation des connaissances et par quels processus on arrive à certains raisonnement. L'enfance va lui donner une image de l'évolution de la pensée. Il faisait de l'épistémologie. (Epistémologie : étude critique des sciences, de la formation et des conditions de la connaissance scientifique.)
Ces recherches portent sur :
Le développement cognitif
C’est un constructiviste et pour ses travaux on parle de dialectique ( chez Hegel progression de la pensée).
Piaget a développé une notion d'équilibration. Le passage d’une étape à une autre va se faire lorsqu’un point d'équilibre est atteint. Il y a un côté dynamique. Il a fait de l'observation critique. Il posait des questions pour déstabiliser les enfants et pour les amener à expliquer comment il procédait. C'est la méthode clinique critique (encore utilisée aujourd’hui). On fournit des éléments à l'enfant mais pas d'importe lesquels. Il y a une grande variabilité individuelle dans chaque étape même si les étapes se succèdent toujours dans le même ordre.
Piaget a encré sa théorie sur 2 plans bien distinct :
-biologique
-logique mathématique
Il décrit les étapes de la construction des connaissances avec les termes suivants :
-
Assimilation, accommodation et
adaptation
- Structure logicomathématiques et regroupement d’objets
Le schème : représente une structure
d'actions. Tout ce qui est contenu dans une action mais sur la plan abstrait.
C'est la notion d'action.
Le schème de succion et de préhension :
Ce schème intériorisé va évoluer en étant confronté à l'expérience.
Ce schème va être généralisé, modifié, coordonné et se différencié à certain comportement.
Tous les schèmes d'action passent par les 3 étapes : généralisation, modification, différenciation.
Exemple :
Je prends l’objet
Je prends tous ce qui m’entoure (généralise)
Je prends en fonction de la distance (modification)
Je tends la main pour pointer un objet (coordonné ou différencié ?)
Cette construction ne se fait qu’en suivant 2 tendances :
L'assimilation va se faire dans une recherche d'équilibre. Pour son fonctionnement la nature doit être en équilibre.
Il existe 4 assimilations : fonctionnelle, généralisatrice, recognitive et réciproque.
Généralisée : on adapte le schème à différents objets.
Recognitive : on peut l'adapter et le différencier à différents objets.
Réciproque : il peut être coordonné à d'autres schèmes comme celui des yeux
qui s’orientent vers l’objet en même temps que la main.
Par l'assimilation l'enfant intègre à ses comportements l'environnement pour reconstruire de l'intérieur.
Il y a ce qu'il est capable de faire et ce qu'il est capable d'intégrer pour se construire.
L'enfant assimile pour intégrer.
La construction de la connaissance est de l'intérieur. Les rencontres avec l'extérieur sont différentes pour chacun mais les étapes sont les mêmes pour tous. La restructuration est la même pour tous les enfants.
L'accommodation est le fait que une fois que le schème d'action est assimilé il sera modifié pour s'adapter à de nouvelles données. Il faut accommoder les schèmes à une réalité plus complexe.
C'est dynamique.
Les stades du développement selon Piaget
Article :
· De la naissance jusqu'à
18 mois
Stade sensori-moteur: l'enfant utilise ses organes de sens et sa motricité pour
découvrir les propriétés du monde qui l'entoure (succion d'objets, essais de
préhension, empilage, etc). Les premières représentations mentales s'ébauchent.
· De deux ans à sept
ans
Stade pré-opératoire: Période qui se caractérise par différentes formes de pensée
représentative (formation de symboles), mais encore très proche de la perception
de l'enfant. Celui-ci apprend progressivement qu'autrui peut avoir un point
de vue différent du sien.
· De huit à onze ans
Stade opératoire: les opérations mentales (classer, sérier, combiner, etc) sont
possibles, mais seulement en présence des objets. La pensée demeure encore très
liée aux objets concrets. Une acquisition importante de cette période est celle
de l'invariance de certaines qualités des objets en dépit de transformations
qu'on leur avait fait subir (à quantité de matière égale, une boule de pâte
à modeler garde un poids invariant même si on le fait changer de forme).
· Dès douze ans
Stade formel: pensée proche de celle de l'adulte, elle est plus abstraite que
celle des stades précédents. L'adolescent est capable de faire des hypothèses
et de les soumettre à l'expérience. Il peut réfléchir sur des réalités virtuelles
et développer un raisonnement qui s'en tient aux formes logiques.
Cela explique l'intérêt accru, à l'adolescence, pour les théories scientifiques
et sociales.
Fin d’article
Les stades ont une chronologie immuable.
1) stade sensori-moteur de 0 à 2 ans
2) stade préopératoire ou période de préparation du stade suivant de 2 à 7/8 ans
3) stade opératoire de 7/8 ans à 11/12 ans.
4) stade des opérations formelles de 11/12 ans à 15/16 ans.
1)
Stade sensori-moteur de 0 à 2 ans ou stade de l’intelligence avant
le langage.
Des réflexes à l’intentionnalité :
- L’exercice des réflexes de 0 à un mois ;
- Les réactions circulaires primaires de un mois à quatre mois et demi (répétition d’une action en vue d’obtenir la reproduction d’une satisfaction);
- Les réactions circulaires secondaires (prendre avec un but) de quatre mois et demi à 8/9 mois ;
De l’intentionnalité à la représentation
- La coordination des schèmes secondaires de 8/9 mois à 12 mois ; une représentation mentale de l'action est faite. Il y a une coordination de schèmes (vision et préhension)
- Les réactions circulaires tertiaires de 12 à 18 mois (combinaison partagée avec un pair) ;
- Les combinaisons mentales (début de l’intelligence).
Remarque : La réaction circulaire est la répétition d’une action en vue d’obtenir la reproduction d’une stimulation sensorielle déclenchée antérieurement par cette action. Le passage des réactions circulaires primaires aux réactions secondaires et tertiaires sous-tend le progrès de l’intelligence sensori-motrice.
2)
Le stade de préparation et de mise en place des opérations concrètes
de 18 mois ou 2 ans à 11 ou 12 ans :
- La pensée symbolique de 2 à 4 ans ; elle commence par le langage. La fonction sémiotique : représentation symbolique : le langage et le dessin. L’enfant a des actions sur des objets absents et abstraits.
La pensée préopératoire : intuition simple de 4 à 5 ans 6 mois ; intuition articulée de 5 ans 6 mois à 7/8 ans ; conservation des liquides, des solides, (combinaison d’objet et début de déduction)
3)
Les opérations concrètes de 7/8 ans à 11 ou 12 ans.
Les actions intériorisées sont réversibles.
Les structures logicomathématiques sont prélogiques.
Le terme intuition caractérise, dans la terminologie piagétienne, une organisation mentale transitoire entre l’intelligence sensori-motrice et l’intelligence opératoire. La « pensée intuitive » est à sens unique.
Piaget avait monté sa théorie sur le visuel mais elle est étendable au perceptif en général.
L'enfant arrive à cela grâce au langage.
4) Le stade des opérations formelles de 11 ou 12 ans à 14/16 ans :
5)la genèse des opérations formelles de 11 ou 12 ans à 14 ans
6)Les structures opératoires formelles de 14 à 16 ans.
L’enfant travail sur du matériel abstrait.
On a le raisonnement hypothético déductif.
La pensée se forme par expériences intériorisées. Tout est équilibre et déséquilibre. On construit son intelligence grâce à un moteur interne.
WALLON
(1879-1962) (environnementaliste)
Il était communiste donc il n'a pas été traduit.
Il est resté à la théorie. Il n'a pas beaucoup de faits précis à exposer.
L'enfant est pris dans sa globalité. Il est difficile de sérier les problèmes.
3 concepts de base :
1. émotion
2. mouvement
3. Imitation.
Il a réuni le cognitif et l'affectif. L'homme est génétiquement social pour lui. Il a montré L’importance des conduites sociales et le déterminisme
Pour l'émotion il s'intéresse à toutes les expressions d'impressions.
Pour le mouvement il parle d'expression par l'action.
Il y a une intelligence des situations l'enfant sera capable de les reproduire : imitation.
La loi d'intégration fonctionnelle et d'alternance. Il étudie le caractère affectif et le cognitif. Le développement de l'enfant est une alternance entre ces deux niveaux (l’émotionnel représentant le caractère affectif et l’intelligence le cognitif) . Il y a une prédominance de l'un ou l'autre en alternance.
Dans une première partie de la vie le niveau moteur est le plus important. Puis on arrive à la personnalité. Il y a deux lois : centripète : tourné vers la personne puis centrifuge: tourné vers l'extérieur.
L’affectivité
La personne |
Centripète vers soi |
Centrifuge vers la connaissance |
|
connaissance
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Stade impulsif 3 mois |
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Stade émotionnel 1an |
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Stade sensori-moteur et projectif 1ans et 6 mois |
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Stade du personnalisme 4 ans |
Narcissisme 4 ans |
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Phase pré catégorielle |
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Phase catégorielle 9 ans |
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Phase catégorielle 11 ans |
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Adolescence |
Il y a des cotés syncrétiques (affectifs). Tout ce qui est différenciation est « cognitif ».
Les stades du développement selon Wallon :
Construction de la personne 0 à 3 ans (versant centripète+++) ;
Stade du personnalisme de 3 à 6 ans ;
Achèvement de la personne de 6 ans à l’adolescence.
WYGOTSKI
(1896-1934) (Environnementaliste)
Il donne une énorme part à l'environnement. Il mesure le dvp cognitif de l’enfant et son niveau potentiel. La zone proximale de développement est la zone de développement potentielle. La difficulté est de savoir à quel niveau il faut intervenir. Dans tout être humain il y a une marge de progression.
A) De l'héritage phylogénétique il reste les théories modulaires.
Pensée modulaire « boite noire en petite case »
Nous avons un programme génétique qui nous pousse à faire des choses selon notre espèce. Mais qui reste modulé par notre expérience. Il y a des expériences liées à l’espèce (expectant) et des expériences lié à notre environnement (dépendant) 1987
B) L'ontogenèse de la cognition :
le cognitivisme
néopiagetien
néostructuraliste
Freud (suite)
Cognitivisme :
Le système humain est comparé à un système de codage, le cerveau code et traite et il faut observer comment cette machine fonctionne. C'est presque de la théorie de la communication. La base de données dans la machine, le cerveau, est la mémoire permanente. Il y a plusieurs niveaux de connaissance: déclarative « le savoir » ou de procédure « le savoir faire » (procédurale). Nous possédons un stock de savoir
Les néopiagétiens
Reuchlin
Inhelder
Le néostructuraliste
Pascual Léone, Robbie Case, Halford, Fischer, Mounoud.
Freud suite
Anna Freud, Klein,Spitz, Mahler, Winnicott, Bowlby, Bion, Lacan, Anzieu, Dolto.
La théorie de l'activité avec Leontev.
Wertsch, Zazzo, Ajuriaguerra.
Bruner Jérôme.
Pour ce dernier le développement se fait en interaction. On peut mesurer le poids des intervenants. Le développement se fait dans un partage d'intention. La notion dans le partage se fait entre un expert et un novice. Dans une dyade asymétrique l'interaction a des caractéristiques très particulières. L'expert a des théories implicites des connaissances de l'autre. Le novice a une théorie de l'esprit. On joue sur les représentations.
D) Il existe également des théories du vieillissement.
Quelles sont les méthodes ?
Deux moyens sont employés : longitudinal ou transversal.
Approche longitudinale : On fait des mesures sur un même sujet à plusieurs moments.
Pour le bébé de semaines en semaines, de mois en mois...
Approche transversale : On prend des groupes d'enfants de chaque âge.
L’approche transversale prend moins en compte l'environnement.
La méthode dépend de la question. Mais on peut faire un mixte entre les deux approches. On peut également faire de l'observation biographique. On peut faire passer des tests.
La méthode expérimentale est scientifique
Des techniques spécialisées de bébé.
Les études de bébé ont commencé vers 1970 et surtout au point de vue visuel.
On a regardé : le temps de fixation relatif, le temps d'habituation, l'intérêt à la nouveauté, la succion, l’habituation en succion, le conditionnement opérant, le rythme cardiaque…
On a travaillé avec des simulations par ordinateur.
Le développement psychomoteur, l’intelligence, le dvp affectif social et la personnalité. Est-ce que les performances ont une continuité dans le dvp ou y a t-il des ruptures voir des régressions ? Y-a-t-il une évolution globale ou des stratégies différentes, voir contradictoire.
1) Le foetus
Le fœtus est étudié in-utero ou sur les grands prématurés. Le foetus entend. Il sursaute. Il réagit.
Les voies visuelles sont matures à 6 mois. Un prématuré utilise son système visuel.
Le bébé ne déglutit pas de la même façon selon les substances.
La motricité in utero prépare le motricité post naissance.
Il est énormément stimulé au niveau kinesthésique et vestibulaire.
Précocement les stimulations préparent l’après. Toutes les stimulations renforcent le réseau nerveux.
Le rôle de l'exercice sera très important à la naissance.
La vision est fonctionnelle à la naissance bien que peut stimuler in-utero.
La stimulation est nécessaire mais il ne faut pas sur stimuler. Dans des systèmes de sur stimulation on peut avoir des réactions d'inhibition du bébé.
2) Le nouveau-né
Est-ce qu'il y a continuité ?
Quel type de différences a-t-on à cause du changement de milieu ?
Le bébé ne supporte pas les sons au-delà 90 décibels et au-delà de 4000 hertz.
Il s'endort vite à 70 décibels.
Quels sons de la langue le bébé peut-il reconnaître ? la voix de sa mère ?
Il n'accommode pas encore à la naissance.
Il discrimine les couleurs. Le rouge orangé est la préférée.
Il s'intéresse au contraste.
Il préfère ce qui bouge au « statique ».
Il préfère le complexe (damier) au simple (triangle).
Il préfère les courbes aux droites.
Il préfère le visage humain. Quand on lui montre des visages on a des réactions émotionnelles que l’on n'a pas avec des formes géométriques.
Le bébé discrimine amer, acide, salé, sucré.
Les réflexes sont mesurables.
Le suivi statuaire et pondéral est objectif.
Le bébé est hypotonique du dos et hypertonique des bras. La loi qui régit la tonicité du dos est la loi encéphalocodale ; le tonus descend petit à petit du cou au sacrum. Il y a une maturation progressive.
Il y a une autre loi la proximo-distale ; elle part de la colonne et va vers les extrémités : les bras. La finesse de mouvement vers les doigts se fait à la fin. Vers 3 ans le maximum est fait.
Dvp psychomoteur :
Tête tonique à 3 mois
Assis à 8 mois
Debout entre 10 et 12 mois
Marche 12 à 18 mois
Ce sont les stades de Piaget (jusqu’à 3 ans)
Les réflexes
Les réactions circulaires primaires secondaires : sur des objets.
Coordination des schèmes
Appliqués à des situations nouvelles
Anticipation des actes
Conception de l’objet permanent
Combinaison
Invention
Piaget a bien observé mais ses interprétations et les âges ne sont pas obligatoirement valables. La notion d'objet dans l'espace est plus précoce que celle énoncée par Piaget. (à vérifier).
L'imitation : Le bébé est capable d'imiter.
Il y a des décalages horizontaux dans les stades.
C'est par la différence qu'on arrivera à voir comment fonctionne la pensée.